Je vois souvent des articles sur l’optimisation des périodicités d’étalonnages pour les équipements dans un processus de mesure, des méthodes type FDX07014 appliquées dans des entreprises mais je vois très rarement la stratégie d’entreprise associée. C’est pourtant le point de départ logique qui permet de valoriser réellement la fonction métrologie.
Maintenant que la notion de risque est (enfin) intégrée dans tous les référentiels qualité il faut décliner les risques du plus haut niveau au plus bas niveau de l’entreprise et donc appliquer ce principe à la mesure également.
L’entreprise doit identifier et décrire ces processus (également dans les normes traitant de qualité), quels sont dans ces processus les processus à risque pour l’entreprise et dans ces processus à risque quels sont les équipements de mesure à risque (contributeurs de l’incertitude par exemple). #in
Les théories type pyramide de Hazop (des années 1970!!) permettent de mettre en oeuvre cette déclinaison des risques.
Les ressources sont limitées, il faut les affecter au bon endroit.
Ci-dessous un exemple de déclinaison pour le raccordement des équipement de mesure avec des objectifs chiffrés et la classification des équipements de mesure associées.
Cela permet d’avoir une stratégie claire, avec du sens et facilement explicable et défendable. #audit L’intérêt est aussi d’impliquer et de valoriser la fonction métrologie au plus haut niveau de l’entreprise.
J’ai pu voir des cas ou cela remettait même en cause l’intérêt de faire certaines mesures (et réduire les coûts sans aucune incidence sur la qualité).
La meilleure mesure étant celle qu’on ne fait pas !